Oct. 08
21
Putanges (ou une histoire de banc public....)
Un banc près de l'Orne
Huile sur toile 46 x 33
Une sacrée aventure que cette journée.....
C'était le samedi 3 mai dernier, lors de la 13ème journée des peintres organisée à Putanges dans l'Orne. La deuxième fois que je peignais en public, et mon premier défi : peindre un tableau en une journée.....
J'avais le trac, mais heureusement je n'étais pas seule : Didier (mon Maître) et François Vidal (un de ses élèves et amis) étaient à mes côtés.
Après avoir fait tamponner nos toiles par les organisateurs comme il se doit, nous avons trouvé un charmant coin au coeur de ce village, et nous nous sommes installés sur une jolie passerelle qui enjambe l'Orne :
C'était le samedi 3 mai dernier, lors de la 13ème journée des peintres organisée à Putanges dans l'Orne. La deuxième fois que je peignais en public, et mon premier défi : peindre un tableau en une journée.....
J'avais le trac, mais heureusement je n'étais pas seule : Didier (mon Maître) et François Vidal (un de ses élèves et amis) étaient à mes côtés.
Après avoir fait tamponner nos toiles par les organisateurs comme il se doit, nous avons trouvé un charmant coin au coeur de ce village, et nous nous sommes installés sur une jolie passerelle qui enjambe l'Orne :
C'était chouette, il faisait très beau !
Pour peindre un tableau en une journée, il faut commencer par marquer les ombres avant tout, définir l'instant "T". Au début et à la fin de la journée, ce ne sont forcément plus les mêmes ! Alors on pose un jus à base de peinture très diluée dans la térébenthine pour marquer ces ombres.
Ça commençait plutôt bien jusqu'à ce que je me rende compte qu'il n'y avait pas que les ombres qui bougeaient :
La charmante passerelle, sur laquelle je me trouvais en plein milieu, bougeait elle aussi dès que des gens marchaient dessus. Et du passage, il y en a eu dans la journée ! Trop tard, je ne peux plus faire marche arrière....... Mais les passants étaient vraiment sympathiques, certains marchaient sur la pointe des pieds, d'autres me conseillaient des remèdes contre le mal de mer.......
Alors faut continuer, coûte que coûte :
Pour peindre un tableau en une journée, il faut commencer par marquer les ombres avant tout, définir l'instant "T". Au début et à la fin de la journée, ce ne sont forcément plus les mêmes ! Alors on pose un jus à base de peinture très diluée dans la térébenthine pour marquer ces ombres.
Ça commençait plutôt bien jusqu'à ce que je me rende compte qu'il n'y avait pas que les ombres qui bougeaient :
La charmante passerelle, sur laquelle je me trouvais en plein milieu, bougeait elle aussi dès que des gens marchaient dessus. Et du passage, il y en a eu dans la journée ! Trop tard, je ne peux plus faire marche arrière....... Mais les passants étaient vraiment sympathiques, certains marchaient sur la pointe des pieds, d'autres me conseillaient des remèdes contre le mal de mer.......
Alors faut continuer, coûte que coûte :
L'histoire du banc......
La fin a été éprouvante :
Il ne me restait plus que quelques instants avant de remettre ma toile au jury, et mon banc ressemblait plus à une esquisse qu'à autre chose.
Aïe ! Des gens s'étaient assis dessus ! J'allais pas leur dire de partir, quand-même ! Mais c'est pas l'envie qui me manquait..... Alors j'ai fait comme j'ai pu, un oeil sur la montre, l'autre sur la toile, j'ai changé un peu mes couleurs, et rien n'allait plus : ça devenait de pire en pire......
Il faut dire aussi que pendant tout ce temps où je m'acharnais à vouloir faire ce banc, un charmant passant avait élu domicile juste dans mon dos et s'évertuait à me donner de bons conseils...... je commençais à stresser...... C'est alors que le gong sonna, et que Didier me dit qu'il était grand temps de remettre la toile au jury. Et là, le passant de derrière mon dos qui me dit à la fin " Ah : J'aimais mieux votre banc au début "............
Cher Monsieur le passant de derrière mon dos :
Si un jour le hasard veut que vous passiez par mon blog et que vous lisiez cet article, sachez que je ne vous en veux pas du tout, mais j'avoue avoir été effleurée un instant par l'idée de vous balancer par dessus la passerelle afin que vous donniez vos bons conseils aux poissons pour ne pas mordre à l'hameçon d'un pêcheur !
Voilà donc à quoi ressemblait mon tableau quand je l'ai remis au jury :
Il ne me restait plus que quelques instants avant de remettre ma toile au jury, et mon banc ressemblait plus à une esquisse qu'à autre chose.
Aïe ! Des gens s'étaient assis dessus ! J'allais pas leur dire de partir, quand-même ! Mais c'est pas l'envie qui me manquait..... Alors j'ai fait comme j'ai pu, un oeil sur la montre, l'autre sur la toile, j'ai changé un peu mes couleurs, et rien n'allait plus : ça devenait de pire en pire......
Il faut dire aussi que pendant tout ce temps où je m'acharnais à vouloir faire ce banc, un charmant passant avait élu domicile juste dans mon dos et s'évertuait à me donner de bons conseils...... je commençais à stresser...... C'est alors que le gong sonna, et que Didier me dit qu'il était grand temps de remettre la toile au jury. Et là, le passant de derrière mon dos qui me dit à la fin " Ah : J'aimais mieux votre banc au début "............
Cher Monsieur le passant de derrière mon dos :
Si un jour le hasard veut que vous passiez par mon blog et que vous lisiez cet article, sachez que je ne vous en veux pas du tout, mais j'avoue avoir été effleurée un instant par l'idée de vous balancer par dessus la passerelle afin que vous donniez vos bons conseils aux poissons pour ne pas mordre à l'hameçon d'un pêcheur !
Voilà donc à quoi ressemblait mon tableau quand je l'ai remis au jury :
Et plus précisément le banc :
Et après relookage tranquillement en atelier :
J'ai rien gagné, du moins de la part du jury, parce qu'en souvenir, j'en ai gagné un magnifique ! Et avec un tableau en plus sur mes murs !
![[^]](/public_images/skins/itheme/fleche-haut-13.png "En Haut")
1 - bonjour anne
je n ai jamais peint en public , d ailleurs je suis trop timide et je ne pense pas que j y arriverai , je me souvient déjà quand je peignais en atelier et que les eleves posaient leur pinceaux pour commenter ma toile , c était asse penible , bien que j avais des tas de compliments c était tres stressant , j avais un mal de chien a me concentrer , donc je peut te comprendre , mais ça je pense qu on ne peut pas y échapper , ça permet peut être de contenir ses émotions , en tout cas c est certainemant une bonne ecole de peindre comme ca en plein air . bon allé je continu mon tour sur ton blog