Mars 11 14

LE TITANIC REPREND LES FLOTS !!!

pour une traversée éternelle...

Ce tableau laissé en stand by depuis bientôt deux ans a enfin regagné mon chevalet.

L'exercice qui consiste à reprendre une peinture après tant de temps s'avère plutôt difficile.
Il faut retrouver la bonne palette, les mêmes couleurs, et les mêmes coups de pinceaux.
Pour m'y aider, j'ai d'abord longuement observé mon tableau, me remémorant les différentes étapes de la peinture, les difficultés que j'avais rencontrées et la façon dont je les ai surmontées, retrouver l'atmosphère...

Pas évident du tout alors de commencer à redonner le premier coup de pinceau. Mais je le sens bien !

Voici de quoi avait l'air le tableau dans l'article que vous avez pu déjà lire au sujet de son commencement :



 
Mais la peinture était déjà plus avancée que sur la photo ci-dessus, voici donc à quoi ressemblait le tableau lorsqu'il est revenu sur le chevalet :

le titanic repart

 
D'un autre côté, à ce stade, je devais absolument attendre que la peinture soit parfaitement sèche pour y apposer les mâts, les câbles et les reflets.

Je crois qu'elle a bien eu le temps de sécher.........

Avant de vous montrer la reprise de la peinture, quelques zooms sur les détails (un vrai travail de Titan.....)  :


poupe titanic
détail cheminées titanic
détail proue titanic

UNE HISTOIRE DE CÂBLES  (à ne surtout pas pêter.....) :

Avant de peindre, j'ai d'abord tracé les câbles et les mâts au crayon noir.
Ensuite, j'ai essayé diverses techniques pour les peindre : plumes, encre de chine, rotring.....
J'y ai passé beaucoup de temps, et les résultats n'étaient pas satisfaisants, pas de contraste, les câbles ressortaient de trop par rapport au reste de la peinture.

Pas le choix, j'ai pris un pinceau "3 poils", et je n'ai mélangé pas moins de 5 teintes sur ma palette pour trouver le bon contraste, les câbles doivent se voir, mais pas trop...
Ensuite, repasser dessus à certains endroits avec une teinte plus claire pour donner quelques reflets.

Un vrai travail de fourmi :

câbles mât titanic

 
ET LA FUMÉE APPARUT :

Étape suivante, peindre la fumée.
En fait, ça a été très simple, en 5 minutes, c'était fait.
D'abord trouver la bonne teinte, prendre une brosse, ni trop dure, ni trop souple, prélever la peinture, frotter la brosse dans un torchon, quelques essais sur du canson avec un geste rotatif, le pinceau doit être presque sec, et voilà comment peindre la transparence de la fumée :

cheminées titanic fument

Les observateurs remarqueront que la dernière cheminée ne fume pas, et les connaisseurs comme mon fils, à qui est destiné ce tableau d'ailleurs, vous diront que c'est normal, la 4ème cheminée était en réalité une cheminée factice, qui n'avait qu'une fonction esthétique et ne rejetait donc aucune fumée.  Elle était utilisée aussi comme puits de ventilation afin d'évacuer les vapeurs créées par les cuisines du Titanic !

Puis les reflets dans l'eau. Au stade ci-dessous, la peinture est quasiment terminée, il manque encore quelques reflets, quelques lumières et surtout, le "nid de pie" :

Titanic presque achevé

 
ET VOICI DONC LA FIN DU TITANIC, DANS SON CADRE :


 
 
 


Jan. 11 14

Peinture au couteau

ou le ravalement d'un mur moche....

Depuis l'été dernier, j'ai essayé de nouvelles techniques.
Pour commencer, on m'a gracieusement offert des couteaux.
Par un bel après-midi d'été bas-normand, dans le charmant jardin d'une amie et étant bien armée dorénavant, j'ai décidé de découvrir cette technique.

Tout d'abord, le choix du sujet. Beaucoup de jolis parterres de fleurs, mais qui m'auraient obligée à me mettre en plein soleil qui cognait dur ce jour là.

Installée à l'ombre, il ne me restait guère le choix que de peindre la seule chose que je voyais : un mur de parpaings gris pas très joli....... Heureusement, de belles roses trémières égayaient cette triste façade.

Voici donc le modèle :

facade à embellir
 
 
Allez hop, au boulot.
Je commence comme d'accoutumée par le croquis et le jus de la peinture, pas encore de couteaux à ce stade.

jus peinture
 
Jusque là, je maîtrise.
Passons donc aux choses sérieuses...... Pas évident du tout quand on a l'habitude de caresser ou brosser la toile avec des pinceaux. Mais comme toujours, j'avais les bons conseils de Didier Léveillé. Malgré tout, j'ai pas mal cafouillé au début, j'avais plus l'impression de faire le ravalement d'un mur plutôt que de la peinture artistique :

peinture au couteau

Avec un peu de recul :

facade maison peinture

Ouais... c'est pas gagné encore.....
Par contre, le choix des couleurs me convient bien : la peinture, c'est aussi l'art et la manière d'embellir les choses !

Et petit à petit, je commençais à apprivoiser ces "instruments" de peinture, en découvrant les diverses façons de les utiliser. Faire glisser la peinture avec plusieurs couleurs sur le couteau, utiliser la tranche pour les lignes..... et surtout, ne pas hésiter à mettre beaucoup de matière !

Pas désagréable du tout, et bien plus rapide que les pinceaux !

Allez hop ! je me lâche :

faire de la peinture à l'huile au couteau
(tiens ! un Vidal au-dessus de ma tête !!)

Voyons voir de plus près ce que ça donne après plusieurs...... euh..... on dit "coups de couteaux" ?
Ça fait un peu Agatha Christie là.....

toile peinte au couteau

 
On va dire que j'étais relativement satisfaite, et comme la journée se terminait, je voulais quand-même mettre rapidement en place les roses trémières, car pour terminer cette toile plus tard (c'était prévu pour le lendemain, mais pas au même endroit), je n'aurai plus de modèle :

toile peinte au couteau


Le jour suivant, dans un autre très joli jardin, celui de Paul Matton : je regarde ma toile, un truc cloche avec le toit..... on a l'impression qu'il est totalement vertical, pas d'effet de pente.
J'essaye de mettre quelques touches de bleu....

peintre peignant

Oh ben non...... c'est pas terrible non-plus, et qui plus est, me voilà d'un coup totalement déconcentrée :

peintre déconcentrée
 
Mais qu'est-ce qui peut bien rendre un peintre encore plus de bon humeur qu'il ne l'est déjà ?
A tel point, qu'il en mélange pinceaux, couteaux, toiles et photos ......?

La réponse sur la photo ci-dessous :

hamac en haut d'un arbre

Qu'est-ce que c'est que donc ce truc ?
Voyons voir de plus près :

hamac grand

Un Vidal haut perché !
Dis-donc François, c'est pas comme ça qu'elle va avancer ta peinture !!
Comment ? Qu'est-ce que tu dis ?
Ah d'accord...... tu cherches l'inspiration....

En attendant, de mon côté, j'ai un toit récalcitrant :

peinture au couteau extérieur

Vraiment non, ça le fait pas ce bleu....
Allez hop, on étale de nouvelles couches de peintures..
C'est ça qui est bien aussi avec la peinture au couteau, on peut en mettre des couches, encore plus qu'avec les pinceaux !!

Et, essayant de me concentrer...... j'ai refais le toit tant bien que mal (...).
Voici donc le tableau achevé (à coups de couteaux...) :

huile sur toile peinte au couteau

 
Et pour terminer cette merveilleuse journée peinture, mes amis peintres et moi-même avons une tradition, digne des festins clôturant les aventures d'Astérix et Obélix, un barbecue peu ordinnaire :

drôle de barbecue


 


Avr. 10 30

Le chat est croqué,

chat va chauffer !!


Inspirée par le magnifique trompe l'oeil que Didier Léveillé vient de peindre et que vous pouvez admirer sur le lien suivant : 

Fenêtre en trompe l'oeil avec un chat

j'ai réalisé ce croquis au fusain :

Chat au fusain
Fusain 41 x 30 cm
 
Un réel plaisir de renouer avec cette technique !


 


Nov. 09 19

Dans la cour des grands, le final

Nébuleuse

Chers visiteurs,

Vous avez été nombreux à suivre l'évolution de ce tableau, et toutes vos éloges à son sujet m'ont vraiment beaucoup émue.


J'ai cru comprendre que pour certains d'entre vous, le suspens a bel et bien été au rendez-vous, et votre impatience mise à rude épreuve. Pour eux, je tiens vraiment à présenter mes excuses d'avoir été aussi longue entre chaque article, et d'avoir tardé à vous présenter le tableau final. Mais bon, comme dit le proverbe, "Plus c'est long.......".

Je vais être brève pour ce dernier article, mais je reste entièrement disponible pour répondre à toutes vos questions concernant cette peinture, si toutefois vous en avez
.

Si j'ai été aussi longue dans la parution de mes articles, c'est que j'ai été vraiment très occupée ces derniers temps : demain, je déménage. J'ai donc été contrainte et forcée de ranger mes pinceaux depuis un petit bout de temps et cartonner grave ! Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il y aura un atelier à part entière dans ma nouvelle demeure, que du bonheur ! Alors j'ai hâte d'installer tout ça pour reprendre mes chers pinceaux, et partager à nouveau avec vous mes futurs tableaux !

C'est donc avec un bonheur non dissimulé que je vous présente "Nébuleuse", hommage à cette magnifique nébuleuse qui se trouve dans la constellation d'Orion, et caractérisée par une tête de cheval formée d'un nuage dense et sombre où les poussières sont très abondantes et absorbent entièrement la lumière des régions placées derrière :





 

VOIR LE DEBUT DU TABLEAU



Oct. 09 31

Dans la cour des grands jour 6

Avant le grand final !


De retour en région parisienne avec mon tableau qui prend la moitié de la voiture, je programme rapidement une journée peinture pour terminer les membres de mon cheval, mais surtout pour peindre le fond que j'ai imaginé lors de la séance précédente, pendant qu'il est encore bien présent dans ma mémoire. 

Journée marathon, j'ai peint durant 6 heures d'affilées.

Mais je n'avais pas mon "photographe attitré" à mes côtés, aussi je n'ai malheureusement pas de photos qui montrent l'évolution de la peinture ce jour là. C'est vrai qu'avec le retardateur, je peux me photographier moi-même, mais j'étais tellement prise dans ma peinture que je n'y ai pensé que trop tard.....

Voici donc l'ultime photo "en cours", derniers coups de pinceaux pour cette séance, sachant que le tableau n'est pas encore entièrement terminé :

artiste peintre tableau cheval

Le grand final est très proche, et à la fin de cette journée, après avoir pris longuement du recul face à ma toile, je fais le bilan des différents points sur lesquels je dois revenir, ou que je dois fignoler ou terminer.

Mais en attendant la publication du tableau dans sa finalité, ci-dessous quelques détails de la peinture en cours :

queue de cheval

Il manque encore la poussière autour de son postérieur droit
et l'ombre projetée n'est pas correcte.


antérieurs cheval peinture

Que dire..... 
Eh ben tout simplement, je ne vais pas être modeste :
le résultat me plaît beaucoup !
Je me suis vraiment éclatée à peindre cette poussière,
et les tons utilisés me ravissent.
(Zoomez-donc sur la photo !)

 
Et pour terminer cette avant-dernière séance, je vais vous présenter mon matériel :

D'abord ma palette, qui est la troisième, 
(bah oui, j'en avais 2, une pour le fond, une pour le cheval, mais elles n'ont pas bien supporté le voyage......) et qui m'a servi surtout pour le fond :

 la palette du peintre
 
Un peu le bazar ma palette.... j'en connais qui y trouveraient à redire...

Et puis mon matériel, mes chers pinceaux utilisés pour cette toile, que je qualifie de "prolongations de ma main" :

pinceaux peinture à l'huile

Des brosses dures, des brosses souples, des pinceaux plus ou moins fins.....
du naturel et du synthétique......


Et voilà, plus qu'une journée, qui viendra très très rapidement, je vous le promets !
 
                   




Oct. 09 19

Dans la cour des grands jour 5

Nouvelle tentative à l'extérieur.......


Ce jour là, il fait beau, il fait chaud.......

Je me réinstalle donc dehors, pas de vent, mais quand même......

Je fixe la toile sur le chevalet, qui lui est bien calé dans un coin.... Non mais, on va pas refaire les mêmes bêtises tout de même !

Et ce jour là, de loin vous ne verrez peut-être pas beaucoup d'évolution, mais j'ai passé beaucoup de temps à "rajeunir" et "engraisser" mon cheval. Rappelez-vous la séance du jour 4, sinon, allez donc y refaire un petit tour.

tableau cheval en cours

Et tout en continuant de modeler mon cheval, une idée me trotte déjà dans la tête pour le fond....
 
idée dans la tête
 
 
 Et pendant que je suis à fond dans mes pensées pour le fond, je ne vois pas ce qui se passe dans mon dos :

 
phtographe photographié
 
Euuuuuhhhhhh.... dis donc, le photographe, tu serais pas du mauvais côté de l'objectif, là ?
Et puis c'est pas sur le tee-shirt qu'il faut peindre.....

Mais je reste imperturbable, et je continue de peindre :

 
tableau cheval peinture à l'huile

 
Et voilà ce que ça donne à la fin de cette séance :

 
tableau cheval peinture

 
         


Oct. 09 08

Dans la cour des grands jour 4

Petite séance


Peindre en musique......

Après les péripéties du jour d'avant, je prends la sage décision de peindre à l'intérieur.
(Oui, je sais, j'avais dit au jour 3 que la séance d'après, donc la 4, était à nouveau à l'extérieur, eh ben non, c'était le jour d'après encore, le jour 5 quoi.....donc là, c'est à l'intérieur...... vous me suivez ?)

Derniers coups d'oeil scruteurs : c'est bon, presque pas de marques. Ouf !

Et c'est reparti :

peinture en cours cheval

J'essaye de me concentrer..... Ça n'a pas été facile ce jour là.... Faut dire qu'au mois d'août, j'avais 6 ados dans les pattes...... que j'adore ! ( pas les pattes...... les ados...).

Mais là, dans mon dos, un des six voulait me voir peindre, super, ça ne me dérange absolument pas du tout, au contraire, sauf quand l'ordi portable diffuse en continu de la musique bien rythmée, et le volume qui va avec....... J'adore peindre en musique, mais là, mes coups de pinceaux commençaient à devenir plutôt saccadés...... Et en plus, ça n'allait pas comme je le voulais :

Ombres trop marquées, les oreilles qui ne me plaisent pas, et un 2ème ado qui vient me voir, regarde ma toile, et me dit :

"Il fait vachement vieux ton cheval".

"Lol" comme qui dirait.....

tête cheval peinture

Mouais...... l'a p't'être pas tord..... Trop prononcé le veinage sur sa tête.... pas assez vif son oeil.....

Je décide d'y revenir plus tard, quand la musique sera plus douce....... En attendant, je continue de modeler le corps de mon cheval, sachant que tous les coups de pinceaux que je donne ne sont pas forcément définitifs mais structurent dans un premier temps sa musculature et sa morphologie, et quand je le sens bien, je repasse des couches pour harmoniser le tout, et point très important surtout : garder la même palette sur tout son corps, et avec les mélanges que j'ai fait, c'est pas toujours évident de retrouver les mêmes teintes d'un jour sur l'autre...

Et toujours prendre du recul :

tableau cheval peinture à l'huile

Bon. Constat du travail du jour : ça commence à venir, mais la ligne de son épaule est bien trop marquée. Et au niveau du grasset, de la rotule et de la cuisse du postérieur que je viens de peindre, va falloir que j'en remette des couches.

Voyons voir de plus prêt  (cliquez sur la photo pour zoomer) :

peinture cheval

Les côtes sont trop marquées aussi, va falloir que je l'engraisse un peu.... et j'arrive pas à bien retrouver la teinte que j'avais apposée sur son encolure......

Résultat de cette petite séance :
"Demain est un autre jour...."

Allez les djeun's, on s'fait un jeu ?

         

 


Sep. 09 27

Dans la cour des grands jour 3

Aïe aïe aïe..... ACCIDENT !


Âmes sensibles s'abstenir !

Certaines images qui vont suivre dans cet article risquent de choquer !

Me voici donc remise de ma boulette précédente et prête avec grand hâte à reprendre mes pinceaux et "donner vie" petit à petit à mon cheval.

Une journée magnifique s'annonce, le soleil brille, et une petite brise permet de supporter la chaleur. Quoi de plus naturel et de plus agréable alors que de peindre dehors.....

Je trouve malgré tout un coin d'ombre pour poser mon chevalet histoire d'éviter les reflets et les brillances dûs au rayonnement direct du soleil.

Cette ambiance m'inspire vraiment, et je m'imprègne totalement de ma toile. Ce sont des moments privilégiés que je savoure pleinement, plus rien d'extérieur ne me perturbe, concentration totale, le bonheur absolu.......

concentration du peintre

 
Et c'est dans cette merveilleuse ambiance que je continue de modeler le corps du cheval :

 
tableau cheval

 

J'ai évoqué, récemment, dans un commentaire, que la peinture pouvait être physique, jusqu'à même -cas extrême quand même- donner des courbatures (après, tout dépend de la condition physique....).

Je m'explique :

Lorsqu'on peint, forcément, on a le nez collé sur la toile. C'est pourquoi il faut très régulièrement prendre du recul, afin de saisir l'équilibre du tableau et mieux apprécier son uniformité. Étapes indispensables tout au long de la peinture, je me suis rendue compte que sur une grande toile, on recule beaucoup plus souvent, et surtout beaucoup plus loin.

Loin de moi l'idée de vous parler de mon "exploit sportif" (hum.....), je souhaite tout simplement ici vous démontrer pourquoi il m'arrive de me trouver assez loin de cette grande toile, ce qui a une très haute importance dans ce qui va suivre......

Je me trouvais donc à une distance certaine de ma toile (photo ci-dessous à l'appui) :
 

peintre invisible
 

quand tout d'un coup la gentille bise évoquée plus haut s'est transformée en bourrasque et s'est engouffrée derrière la toile...........

Dans un élan digne d'une sprinteuse sur le départ (quand je vous dis que c'est du sport...), je me suis précipitée vers la toile qui s'inclinait déjà tragiquement vers le sol... mais je crains devoir définitivement renoncer à concourir aux prochains jeux olympiques : je n'ai pas été assez rapide........

Trop tard : le tableau gisait à même le sol qui lui était recouvert de diverses petites feuilles, fleurs fanées et brindilles issues des différents arbres et conifères se trouvant à proximité, et je ne voyais plus ma peinture....

Le coeur serré, la gorge nouée, je relevai ma toile et la déposai contre le mur.

Et là, j'avoue avoir eu, pardonnez-moi, des propos que je n'oserais mentionner ici......

Le résultat de cette tragédie en images, qui se passent de commentaires :
 

accident peinture


 

peinture souillée


 

catastrophe


Et maintenant, question cruciale : comment réparer les dégâts ?

Laisser sécher la peinture puis passer une brosse pour essayer de décoller les souillures ? Trop risqué pour moi, pas sûr que ça se décolle, et sinon ça pourrait laisser des trous dans la peinture.

Alors je fais quelques petits tests, et le plus concluant a été de prendre une petite brosse pas trop dure, et avec un mouvement rapide et précis ôter chaque saleté, une à une, en essuyant le pinceau à chaque fois, puis avec un petit pinceau doux repasser sur la peinture pour enlever les traces.

Je ne sais pas exactement le temps que j'y ai passé, mais pour ce jour là, la peinture, c'était bel et bien terminé.

Le jour 4, j'ai à nouveau peint dehors, mais inutile de vous préciser, je crois, que la toile était bien fixée !

 

                              


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